Spoiler
significa "echar a perder", "estropear", "arruinar" o "descomponer"...
Le seul terme fait trembler à lui seul tous les fans inquiets. Révéler des parties de l’intrigue d’une série comme «Game of Thrones», intentionnellement ou non, est devenu un risque constant. Et si on dédramatisait un peu avec cette tyrannie du spoiler?
«Croix de bois, croix de fer, si je spoile, je vais en enfer.»
Cette injonction enfantine, postée le 18 mai sur le compte Twitter de Netflix, résume bien l’angoisse ambiante, persistante depuis plusieurs années, autour des spoilers. Alors que la fin du règne de Game of Thrones a sonné et que le terme québécois «divulgâcher» vient d’entrer dans le dictionnaire Larousse illustré, il serait peut-être temps de prendre un peu de recul.
Et si les spoilers n’étaient, finalement, pas si déterminants? C’est en tout cas ce que revendique Pacôme Thiellement, auteur de livres sur la culture pop: «Se focaliser sur un élément de dénouement, c’est être purement passif et s’arrêter au spoiler, c’est tellement pauvre. Il y a 1500 autres manières de lire un récit. Le vrai mystère de la fiction, c’est pourquoi elle nous parle. En fait, l’idiot montre le spoiler mais la lune est ailleurs.» Más)
«Il y a un plaisir en plus
à la première lecture
parce qu’on se confronte
à nos attentes, nos pronostics.
C’est une lecture en progression
qui procure une satisfaction éphémère,
No hay comentarios:
Publicar un comentario