jueves, 22 de noviembre de 2018

Novartis: Kymriah, un fármaco de 475 000 dollars el tratamiento



La première thérapie génique de Novartis est homologuée en Suisse

Le groupe bâlois, qui supprime par ailleurs des postes en Suisse, va en créer pour la production d’un médicament contre certains cancers du sang basé sur des cellules modifiées.
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Novartis a obtenu de Swissmedic l'homologation de sa première thérapie génique, le Kymriah (tisagenlecleucel), contre deux formes de cancer du sang en traitement de troisième ligne ou plus. Ce premier représentant de la famille des médicaments à base de cellules T reprogrammées génétiquement (CAR-T) avait déjà décroché des feux verts américains en août 2017 et européens un an plus tard.

Le gendarme helvétique des médicaments autorise ainsi la commercialisation de ce médicament contre la leucémie lymphoblastique aigüe à cellules B réfractaire, en rechute après greffe ou après au moins deux premières lignes de traitement chez l'enfant et le jeune adulte jusqu'à 25 ans, ainsi que contre le lymphome diffus à grandes cellules B réfractaire ou en rechute après une seconde ligne de traitement.






Un prix élevé

Développé en collaboration avec l'Université de Pennsylvanie, le Kymriah est pour l'heure manufacturé à échelle commerciale par les installations de Morris Plains, dans le New Jersey.  
Novartis dispose également de facilités de production au sein de l'Institut Fraunhofer de Leipzig, destinées principalement à alimenter les études cliniques.

En juillet, le groupe rhénan avait conclu un accord de sous-traitance de CAR-T avec le laboratoire biotechnologique français Cellforcure, propriété du groupe LFB. La production sur le site de l'Essonne doit débuter dans le courant de l'année prochaine, au terme d'un transfert de technologies. Un projet similaire est en cours d'élaboration au Japon.

Ce produit médicinal vivant présente, outre un profil de risque non négligeable, un désavantage majeur: son prix. Aux Etats-Unis, le coût d'une thérapie peut atteindre 475 000 dollars (467 000 francs)

Novartis affirme vouloir travailler avec les autorités sanitaires de chaque pays dans le but d'établir «une tarification juste, basée sur la valeur du produit et supportable pour les systèmes de santé nationaux». (Ver)

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