L’industrie pharmaceutique est entrée ce printemps dans une nouvelle ère de sa longue histoire.
- Ce printemps est apparu une nouvelle étape, la quatrième, de l’évolution de l’industrie pharmaceutique, marquée par une forte tendance à la spécialisation, à l’intérieur des divers secteurs thérapeutiques. Le groupe bâlois Novartis illustre parfaitement cette tendance, lorsque, le 22 avril, il a surpris les observateurs en dévoilant simultanément quatre transactions pour un total de 28 milliards de dollars avec deux grands groupes pharmaceutiques.
- Cette quatrième étape de l’évolution de l’industrie pharmaceutique suit la première qui fut celle de l’industrialisation, notamment marquée par la fabrication de la pénicilline par Pfizer en 1941, ou le développement des vitamines ou du Valium (1963) par Roche.
- La deuxième étape fut celle des grandes fusions, avec notamment la création de Novartis en 1996 (Sandoz et Ciba-Geigy), Pfizer et Warner-Lambert en l’an 2000, puis Pfizer et Pharmacia en 2003. Cette époque a concrétisé la séparation de l’industrie chimique de l’industrie pharmaceutique. Cette étape a aussi favorisé l’apparition des blockbusters, ces médicaments générant des chiffres d’affaires de plusieurs milliards de dollars.
- La troisième étape, dès 2005, a vu l’apparition d’un phénomène de diversification des grands groupes, avec notamment l’essor des médicaments génériques ou l’extension de ceux en vente libre (OTC).
Le grand chambardement de l’industrie pharmaceutique
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