“La capacidad de investigación de la industria farmacéutica es muy impresionante. Pero ellos producen casi exclusivamente para los mercados adinerados. Ejemplo: entre 1975 y 2000 fueron creadas más de 1.800 moléculas nuevas, pero sólo 16 de ellas fueron para el tratamiento de enfermedades tropicales, como la malaria, que afecta a gran parte de la humanidad y causa gran mortandad”.(Jean Ziegler)
Le grand-père Otto Greither avait planté en Bavière les semences d’une affaire de soins naturels bientôt florissante. Son fils a ensuite fondé Salus Haus Dr. med. Otto Greither. Aujourd’hui, 500 collaborateurs participent au succès du best-seller Floradix et l’entreprise familiale génère un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros. Le petit-fils Peter, 57 ans, a gagné la Suisse il y a trente-trois ans déjà pour s’établir à Kirchberg (SG). En lancant la petite société Dr. Dünner et ensuite Swiss Caps, il y a créé des centaines d’emplois. Le groupe, maintenant majoritairement aux mains des Britanniques de Bridgepoint Capital, se targue d’être l’un des leaders mondiaux du domaine des capsules souples. Reconnaissante, la commune de Kirchberg a accepté les demandes de naturalisation de Peter Greither et de ses deux filles, Katrin, 32 ans, et Kristina, 24 ans.
Debiopharm Group continue son bonhomme de chemin. Son chiffre d’affaires générant des royalties est stable, à 2,8 milliards de dollars. Et son patron emblématique, Rolland-Yves Mauvernay affiche une forme éclatante du haut de ses 87 ans. Il fait montre aussi d’une philosophie respectueuse des autres digne d’être citée en exemple. «Il y a déjà quelque temps, j’ai créé un fonds interne confortablement doté pour me permettre d’éviter de licencier dans le groupe. Cela m’a permis, par exemple, de conserver pendant deux ans 70 personnes à Martigny qui auraient sinon perdu leur travail. Le médicament qu’ils produisaient est devenu subitement générique du fait d’un changement légal inattendu aux Etats-Unis.» C’est probablement à des gestes comme celui-là que l’on reconnaît les vrais grands patrons!
Bien que Frederik Paulsen, 59 ans, détienne un passeport suédois, c’est la Fédération de Russie qu’il représente en tant que consul honoraire dans son canton vaudois d’adoption. Lors de l’inauguration de la mission à Lausanne, c’est un autre riche ressortissant suédois qui s’est illustré: Monsieur Ikea, Ingvar Kamprad, 83 ans et toujours à la tête des hommes les plus riches de Suisse. Mais le patron de l’entreprise familiale Ferring Pharmaceuticals, basée à Saint-Prex, n’a pas seulement en Russie d’excellentes relations. Lors de l’ouverture d’un musée sur l’île de Föhr, d’où ses ancêtres sont originaires, il a reçu deux reines, Margrethe II du Danemark et Ashi Sangay Choden Wangchuk, première dame du royaume du Bhoutan.
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