viernes, 20 de febrero de 2015
ROCHE & NOVARTIS: Franca pelea respecto al franco...
A propos du franc fort, Severin Schwan contredit l’analyse du directeur général de Novartis
Les deux géants de l’industrie pharmaceutique suisse – Novartis, numéro un mondial, et Roche, numéro trois – ont une vision totalement différente de l’impact de la décision de la Banque nationale suisse (BNS) sur leurs affaires.
La levée du taux plancher euro/franc qui a renchéri la monnaie helvétique de près de 20% est saluée par Severin Schwan, patron de Roche. Il s’exprimait mercredi à Bâle à l’occasion de la présentation des résultats du groupe en 2014. Mardi, Joe Jimenez, CEO de Novartis, affichait au contraire sa préoccupation et a annoncé l’examen de mesures de réduction des coûts en francs suisses suite à la décision de la banque centrale.
«La BNS a pris une bonne décision. Cela peut faire mal à court terme, mais c’est positif à long terme car cela pousse l’industrie suisse à innover et à augmenter sa productivité, ce qu’elle a d’ailleurs toujours su faire», commente Severin Schwan. Le choc de 2011 était beaucoup plus rude et il a été surmonté, souligne le patron de Roche. «Imaginez que nous avons pu passer d’un taux de 1,60 franc pour 1 euro à 1,20 sans gros dégâts. Alors passer de 1,20 à 1 franc n’est pas dramatique», explique-t-il à quelques journalistes suisses.
«En 2011, précise Alan Hippe, directeur financier de Roche, l’impact négatif sur notre chiffre d’affaires avait été de 12%, et celui sur le bénéfice d’exploitation de 15%. Ce sera nettement moins important aujourd’hui, avec une répercussion de 9% sur le bénéfice opérationnel si le cours du franc suisse reste en 2015 à son niveau moyen depuis le 15 janvier.»
Le fait que Roche tienne sa comptabilité en francs, alors que Novartis le fait en dollars, renforce cet impact comptable comparé au chiffre de 4% cité mardi par Joe Jimenez, patron de Novartis.
Severin Schwan rappelle que déjà aujourd’hui la prospérité suisse et le haut niveau des salaires en comparaison internationale s’expliquent par la capacité du pays à innover et à augmenter sa productivité. «Le phénomène n’a rien de nouveau, et Roche parviendra à le faire suite à la décision de la BNS, précise-t-il. Il n’y a aucun problème à payer des salaires élevés si la productivité suit et que les bonnes conditions-cadres suisses, comme la qualité de la main-d’œuvre ou la stabilité politique et juridique sont assurées.» (Más)
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